CAA : 7 mythes
Mythe n°1 :
La CAA est un « ultime recours » après avoir tout tenté pour faire émerger le langage oral
Réalité : La CAA doit être mise en place tôt, afin d’anticiper toute défaillance dans le développement de la communication et du langage
« Une crainte très largement exprimée par de nombreux parents est de voir la mise en place de moyens alternatifs ralentir ou empêcher l’accès au langage oral. Cette crainte légitime est levée par tous les témoignages émanant du monde entier : aucune alternative à la parole n’a jamais eu cet effet-là, au contraire. Il n’existe personne ayant régressé dans son langage oral après la mise en place d’un moyen alternatif (sauf lors de maladies dégénératives, où l’évolution est due au facteur pathogène). A l’inverse, personne n’a progressé dans son langage oral après suppression de ces mêmes moyens.
La CAA est au contraire un adjuvant, dans le sens où, soulagée de se savoir mieux comprise, moins stressée, la personne trouve en elle les capacités, l’articulation, le souffle, le mot qu’elle veut dire ou qu’elle avait « sur le bout de la langue ». La parole, quandà elle est possible, même si elle est difficile, est plus rapide et plus automatique que la CAA, et simplement plus normale. Les gens emploient toujours la parole si c’est possible (Silverman, 1995). »
« Communiquer autrement », Elisabeth Cataix-Nègre, deboek supérieur.
L’article « Communication Améliorée et Intervention Précoce Mythes et réalités de MaryAnn Romski, PhD, CCC-SLP ; Rose A. Sevcik, PhD Traduction française : Nicolas BEC » peut être lu en français ou en anglais sous ce lien http://www.aplusieursvoix.com/?p=416